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L'empire andin des Incas L'immense empire andin fondé par l’Inca PACHACUTEC dura moins d'un siècle, avant son anéantissement par la soldatesque de Francisco PIZARRO. On en connaît surtout les admirables vestiges architecturaux, tels ceux de MACHU PICCHU, qui ne constituent pourtant qu'un des aspects d'une civilisation reconnue aujourd'hui comme une des plus originales et des plus avancées de l'ancien monde, succédant à celle d'un premier empire, celui de TIHUANACO, dont la longue histoire connut quatre périodes, couvrant près de 2 millénaires. La cité de Tihuanaco, baignée par les eaux de l'immense lac Titicaca à 3810 m d'altitude, au pied des sommets enneigés de la Cordillère Royale bolivienne, sera elle-même saccagée et pillée dès l’arrivée des Conquistadors, servant de carrière de pierres jusqu'au 19e siècle pour édifier les palais, églises et maisons des villes voisines, notamment La Paz, ou fabriquer le ballast de la voie ferrée La Paz - Guaqui, à la frontière péruvienne. Date : le 27/09/24 à 15h Lieu : Salle d'animation d'Hourtin Port. Tarif : Adhérents 4€ • Non adhérents 7€  Affiche

Ce nouvel empire, celui des INCAS est, à l'origine, un petit royaume d'indiens ne parlant pas l’aymara mais le quechua, où le mot inca désigne le chef, le souverain. L’empire va se constituer peu à peu, par la conquête militaire, mais aussi par la diplomatie, et par une stricte organisation pyramidale de la société, où chaque individu possède des droits et des devoirs, soumis à une justice impitoyable et sans appel.

Douze années de présence et d’aventures en Amérique du Sud ont permis à Jean Paul LAMARQUE, avec son épouse, de parcourir de nombreux sites : le lac Titicaca et ses Îles sacrées, la vertigineuse piste des Yungas, les lignes et géoglyphes du désert de Nazca, les ruines de Tihuanaco, les forteresses incas protégeant Cuzco, les mines de cuivre de Chuquicamata, le carnaval d’Oruro, le plus beau du monde selon Mario Vargas Llosa... Des lieux imprégnés de légendes et d’histoire, de croyances et de rites dont certains demeurent vivaces, notamment chez les Aymaras de l’Altiplano.
Une riche documentation iconographique illustrera cette conférence inédite